Arrivée au Maroc cet après-midi.
PH Touchard, directeur de l'Institut Français à Kenitra, et Pascale, venus me chercher à l'aéroport de Rabat.
Premières observations sur la route vers Kenitra :
- Des véhicules de tous âges et un code de la route... euh... y en a-t-il seulement un?
- Et aussi des ânes maigres et maltraités qui tirent des carrioles...
- Les animaux : j'ai aperçu des moutons et des chevaux, plutôt maigres, dans la forêt de Mamoora, le long de l'autoroute entre Rabat et Kenitra,
- Cette même forêt, exploitation de chênes lièges, tout aussi mal en point que les animaux qu'on y mène, parce qu'elle souffre du surpaturage,
Kenitra est une ville de plus de 400 000 habitants, peu touristique, ancienne capitale agricole et qui s'industrialise (industrie de l'automobile surtout).
Je suis amusée d'y voir de très nombreux nids de cigognes, en haut de poteaux électriques, sur des arbres morts, sur les bras de grues de construction... Les cigognes ont colonisé la ville et y sont sédentaires, sur leurs perchoirs improbables et avec un point de vue incomparable sur les rues et les immeubles.
Les immeubles justement, mal entretenus, sont sales et souvent délabrés. Les rues jonchées de détritus (et encore, me dit Pascale, Kenitra n'est pas une ville très sale pour le Maroc!).
Si l'on voit quelques belles voitures et quelques restaurants chics et quelques immeubles récents ou en construction, la ville donne tout de même un sentiment de pauvreté.
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